Famille D'Arausio
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Famille D'Arausio

Les Royaumes Rennaissants
 
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 Les biographies

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crxman84
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crxman84


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MessageSujet: Les biographies   Les biographies Icon_minitimeMer 10 Jan - 23:15

Crx D'Arausio, dit Crxman84 ( le 84ème du Nom )


Citation :
Pour résumer ma vie, je la décrirais comme une longue lutte déterminée par deux mots : « Durer et Survivre ».

Né à Sainte Ménehould, je partageai avec cette ville l’avenir incertain qu’on allait lui connaître par la suite. Comme elle, j’étais le mal-aimé de la famille et fus rapidement laisser autonome, livré aux froids hivers de Champagne et à la faim insatiable des prédateurs. Dans ma jeunesse, je fis la connaissance d'Audranne, la fille du meilleur ami de mon père, tous deux militaires dans l'Armée ducale. Sa présence à mes cotés m'aida à passer beaucoup d'obstacles de la vie, notamment lorsque mes parents me chassèrent de la maison pour une raison toujours à jour, floue. Mais un jour, ses parents furent tués, et Audranne choisit la fugue. Je me retrouva à nouveau seul et plus encore, lorsque les miens furent tués ensuite. Par chance, une noble dame champenoise passant par là me recueillit sur le parvis d'une église et m’éleva comme son fils. Cette sainte femme aujourd’hui tient toujours une grande place dans mon cœur et porte le doux nom de Emy.

A son contact, je reçus une éducation irréprochable alimentée de vertus, d’honneur et d’espoir et m’employai à devenir parfait Varennois après avoir élu demeure ailleurs qu’à Sainte Ménehould. A mesure que je grandissais, je pris goûts aux poétiques vallons de Champagne et me sentis une vocation d’aider à la gloire de mon duché. La première a déceler cette motivation fut Krystell de Sanzay, la Mairesse du village. Je découvris par la suite qu'elle était ma cousine de sang, ainsi que ses frères cyg et Scream.. Elle me proposa le poste de Conseiller du Peuple de Varennes.. Poste que je pris tres au serieux et qui me permit de me distinguer aux yeux des autres habitants de la ville pendant 4 mandats qu'elle dirigea. En même temps, je devenais son bras droit dans la gestion du village et nous formions un tandem parfait. Aussi, je m’intéressai à la vie de la communauté champenoise et nourris le souhait d’y participer. Jeune homme fougeux et plein d'entrain, je m'enrolais dans l'Armée des Loups de Champagne, prestigiuse armée de nostre Duché et fit mes premieres missions de soldat. Mais je compris vite que le secret d’une vie harmonieuse dans un village était la proximité avec ses habitants. D’un naturel avenant, je m’entourai de compagnons de soirée avec qui je passai des nuits mémorables dans les tavernes de la ville. On y refaisait le monde et chacun y allait de son rire franc. Je rencontrai Tika, une Dame beaucoup plus agée que moi et qui aurait pu être ma mère aux vues de nostre différence d'âge.. Elle fût toujours là pour moi et ses conseils me menèrent vers une certaines connaissance de la vie et des valeurs morales. Nous la surnommions la Mémé, car elle avait tout vu dans ce village, tout vécu..

Mais mon amour pour ma patrie devait rencontrer une rivale avec l’apparition dans ma vie de Klarinza de Sancy. Epris de cette jeune nymphe, je connus mes premiers émois de cœur. Jamais je ne connus pareille allégresse que lors de nos interminables promenades dans les bois où nous devisions inlassablement sur nos sentiments. Alors vint l’heure de l’engagement et je demandai ma douce compagne en mariage. Celle-ci me combla de joie en y consentant. Une date fut arrêtée et je partageai ma vie entre vie municipale et étreintes amoureuses.

Puis un jour, alors que je m’apprêtais à mener une première campagne électorale, une mystérieuse jeune fille répondant au nom évocateur de MissLutine me donna les secrets de ma naissance, m’appris que nous appartenions tous les deux à la noble famille d’Arausio et se présenta comme ma sœur cadette. Je fus presque jaloux d’apprendre qu’elle eut la chance d’être entourée d’affection par nos parents et qu’elle n’avait pas subi le même sort funeste que moi, soumis à l’abandon le plus cruel. Elle avait dû naitre et grandir aupres d'eux pendant qu'ils m'avaient mis à l'écart de la famille. Son apparition rouvrit de vieilles blessures que je croyais cicatrisées mais me permit d’ouvrir de nouvelles perspectives pour mon avenir. Non seulement, je gagnai une identité que j’imaginais inexistante mais j’y gagnai aussi une sœur avec qui je rattrapai le temps perdu. Par ailleurs, j’appris grâce à elle à connaître mes parents et à comprendre leur geste. Jamais ils ne s’étaient jamais remis de ma disparition et avaient tenté de faire marche arrière. Mais alors que mon cœur s’abreuvait de la tendresse éternelle de la sage Emy, le leur était empoisonné par le poids de la culpabilité et du remords. Aussi, ils crurent trouver une rédemption en donnant la vie à une seconde enfant avec qui ils ne furent pas avares d’attention et d’émotions. Et quand ils disparurent, emportés par des relents de peste, ils chargèrent leur fille d’accomplir leur dernière volonté : celle de me retrouver et de leur confier à quel point ils m’avaient aimé, malgré mon absence.

Réconciliés avec mes parents par leur mort, je choisis de tourner la page et de me consacrer dès lors à moi, le reste de ma famille et surtout à Varennes, ma seule et immortelle maîtresse. Elu maire par la confiance que les citoyens avaient placé en moi, je choisis comme ligne de conduite de ne jamais les décevoir et de travailler à la prospérité de mon village, si durement négligé par le duché. Cette première élection allait faire naitre une amitié indestructible avec Manouella, mairesse d'Argonne.. Cette amitié perdure toujours et ce, malgré les rumeurs qui circulent sur nostre relation, faisant croire à deux amants se cachant..

Coté coeur, après avoir une fois repoussé mon mariage avec Klarinza, je me résignait encore à faire face au fait que la coupe de l’hymen avait déjà été bue jusqu’à la lie et que la flamme de la passion s’était consumée en braises agonisantes. Je compris que mon couple se bâtissait sur des cendres avec l’arrivée d’une tentatrice, l’étourdissante et flamboyante Osmozzz de Gurcy-le-Chatel, talentueuse mairesse de Troyes et Dame émérite de Champagne. Lors d’une soirée donnée en l’honneur d’une cérémonie de mariage, je m’arrêtai stupéfait pour contempler cette beauté plantureuse. Son regard incandescent de félin et sa chevelure couleur de feu m’éblouirent et son parfum enivrant de sensualité m’envoûta. A ma grande surprise, comme guidé par un pouvoir supérieur, je lui présentai les serments que j’avais déjà offerts à Klarinza par le passé. Emportés par les jeux de l’amour, nous goûtâmes avec délice les courts moments passés ensemble. Mais le souvenir de Klarinza assaillit mon esprit et le scrupule m’étreignit. Je prônai à Osmozzz la patience dans l’attente de renoncer à ma fiancée mais elle ne voulut rien entendre, préférant s’éclipser et se sentant trahie, éconduite. Mais l’enchantement ne s’évanouit guère et mes pensés étaient obsédée par l’image ensorceleuse de la belle Troyenne. Klarinza et moi affrontâmes alors de face la triste mais inexorable vérité que nous nous refusions tous les deux de reconnaître : les chaînes qui nous liaient l’un à l’autre avaient été rongés par une sombre rouille.

Cette séparation, très dure, me poussa à un geste de lacheté et de désespoir. Je pris mon glaive et m'ouvrit les veines. Alors que je baignais dans mon sang, un élan de solidarité des varennois me poussa jusqu'aux mains de Thias, qui me guerissa du mieux qu'il pû. Et c'est à ce moment là, que ma douce aimée Klarinza de Sancy m'annonça qu'elle me quittait pour pouvoir voyager. Même si je dû rester calme car tres fatigué, il n'empeche que je fus détruit intérieurement.
Quoiqu’il en soit, nous nous séparâmes en parfait accord, chacun déterminé à bâtir sa nouvelle vie de son côté. Je me sentis pousser des ailes et volais jusqu’à Troyes pour conter fleurette à ma rousse colombe.

Animé de sentiments fiévreux, ces derniers se refroidirent avec le glacial accueil de la majorité des troyens. Je ne savais la raison de leur aversion jusqu’à ce que je trouve ma douce en pleurs, encore minée par le chagrin de notre trop brutale séparation. Je crus peut-être avoir une chance de me faire pardonner mais la Troyenne était orgueilleuse et rancunière. De plus, nos retrouvailles furent ternies par l’attentat dirigé contre notre Duc qui débarqua à Troyes, meurtri et sanguinolent. Osmozzz se chargea de panser les plaies de l’illustre homme de foi et me trouvai alors bien dépourvu de garde-malade alors que mon cœur saignait d’intarissables larmes .Un signe aurait suffi mais je ne reçus de l’élue de mon cœur qu’indifférence et mépris. Aussi, sans demander mon reste, je rebroussai chemin en vaincu.

Sur les chemins du retour, je n’étais plus que l’ombre de moi-même et en oubliai presque l’invitation de mon amie Siva à assister à son mariage à Conflans. C’est en âme en peine que je traversai les portes conflandaises une semaine avant l'événement. Dans la nuit noire dont j’avais fait mon univers, une lueur salvatrice réchauffa les miettes de mon âme. La douce Mirakira en était l’incarnation et c’est avec elle que je découvris le vrai sens de la félicité amoureuse. Cette femme que j'avais plusieurs fois par le passé croisé dans les couloirs du CEC Champenois eut raison de mon coeur et seulement une semaine après être arrivé en Conflans-les--Sens le coeur meutri, elle avait en ambition de le panser. Malgré les heureux souvenirs, Klarinza était la tendresse, Osmozzz la sensualité, Mirakira était les deux à la fois. Nous nous découvrîmes petit à petit, mais tout se précipita et conscient du temps qui passe, nous refusâmes d’attendre plus longtemps pour nous montrer en public. Mais alors que nous profitions en cajoleries du banquet de mariage de notre amie commune Siva, un fantôme du passé ressurgit sous la forme de la volcanique Osmozzz qui, apres m'avoir repoussé lors de ma tentative en Troyes, jeta l’opprobre avec esclandre sur notre couple qui en était alors qu’à ses premiers balbutiements. Tel un chat étouffant dans sa gueule deux oisillons à peine sevrés, la mairesse troyenne voulut à jamais condamner cette union alors encore au berceau. Mon amour pour elle s’était illuminé le temps d’un mariage ; elle en était venue à bout à l’issue d’un autre. Refusant la sédition, je protestai et crois en être sorti avec les honneurs. J’en sortis lavé de la vindicte fielleuse et fièrement au bras de ma tendre aimée, Mira.

Mira décida de me rejoindre en Varennes et à peine fut elle arrivée que je la demanda en mariage, apres avoir eu l'approbation de son père, le Père Tiercelet, prêtre de son village de Conflans les Sens..

Une dernière épreuve allait à nouveau me plonger dans la peine et le désarroi.. Tika, cette femme que j'eu toujours porté dans mon coeur fut enlévée par l'ange de la mort et alla rejoindre mes parents en les cieux.. Incapable de réaliser qu'elle ne serait plus là, je mis plusieurs jours à l'accepter et à lui offrir des funérailles dignes de tout ce qu'elle a apporté pour le village.. Mais alors que je conduisait le cortège funèbre, un homme étranger me fit parvenir un parchemin frappé du sceau de ma famille.. J'appris la présence d'une autre cousine, vivant dans le Sud du Royaume et répondant au doux nom de Rose~Valentine d'Arausio, me promettant de venir me retrouver..

Mira et moi nous mirent à penser sérieusement à notre union. Mais alors qu’elle entreprend une retraite spirituelle en vue de se préparer à notre mariage, je me voue désormais à reprendre le grand œuvre entrepris jusqu’ici en travaillant à la gloire de Varennes et de ses enfants. Et je pressens qu’avec l’avènement de notre duchesse Dotch d’Appérault dont je suis fier d’être l’ami, mon labeur pourrait aboutir. Peut-être…

Et alors, que j'annoncais mon dernier mandat en tant que Maire, deux nouvelles me rendirent le sourire et la satisfaction que j'avais donné dans mon travail.
D'une,l'Armée me donna une promotion, me glissant au grade d'Adjudant-Chef et prenant en intérimaire la responsabilité de la Zone Nord champenoise..
De deux, Je fus sacré Chevalier de l'Ordre de Mathusalem, reconnu comme homme loyal et méritant grâce à mes actions dans mon Duché.

Niveau couple, un beau jour de Septembre, le sixième jour du mois exactement, je consentais à prendre Mirakira pour femme devant Dieu et une populace champenoise réunie.. La jeune Mirakira devenait d'Arausio. Une nouvelle page de la vie allait commencée à être ecrite.

Un mois apres avoir voulu prendre ma retraite politique, voila qu'on me propose pour une mainte fois de m'intégrer à une liste ducale.. Amarie me proposa et devant son idée et la confiance qu'elle me faisait, je ne pu refuser cette fois-ci.
Cette élection me fût positive et je suis nommé Commissaire au Commerce de Champagne. Me voila relancé dans la politique.

Un heureux évenement arriva encore, lorsque je fis en mission d'escorte auprers de la Reyne.. Ma femme Mirakira, m'appris que j'allais être papa! Ce fut le deuxième plus beau jour de ma vie, apres celui où je me suis uni à elle. Neuf mois plus tard, les jumeaux Diego et Aniella virent combler cet amour que j'éprouvait pour ce petit bout de femme.

Ma loyauté et mon travail au sein de l'Armée, me permirent un jour, de remplacer le Capitaine V_D qui dû quitter son poste.. Je me mis en tête de continuer le travail de cet homme qui avait tant donné à la Champagne.




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Evénements spéciaux

04-12-2006 04:08 : Un malfaiteur nommé Fernando (coefficient de combat 4) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.


24-12-2006 18:43 : Vous avez été embauché chez Mirakira .


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Confession aupres d'un prêtre

Vos idées :

Vous souscrivez tout à fait à l'idée que la métaphysique est la science des causes premières.

Il ne vous semble pas insensé de dire que le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.

Il ne vous semble pas insensé de dire que les choses sont des copies des Idées.

Vous vous dites que, peut-être, l'Etre Divin est tout-puissant.

Vous vous dites que, peut-être, la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux


Dernière édition par le Mar 7 Aoû - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les biographies   Les biographies Icon_minitimeMer 10 Jan - 23:40

Rose~Valentine D'Arausio


Citation :
D'horribles pensées hantent encore mon esprit et la faible lueur de la chandelle ne semble guère illuminer mes tristes jours. Mon regard se dirige vers la fenêtre donnant sur la Méditerranée et se perd dans l'horizon. Le Soleil semble y avoir élu domicile et s'enfonce inexorablement dans la grande plaine maritime. Ses derniers se reflètent une dernière fois sur ma peau avant de parachever leur lente agonie. Puis je détourne le visage et contemple l'intérieur de la pièce. Fascinée par le sobre mobilier mais finement cisélé, je me dis enfin qu'au lever du soleil, un nouveau départ s'offrira à moi. Seulement, je sais pertinemment que je ne trouverai pas l'apaisement tant que je n'aurai transcrit mes derniers souvenirs. Pourle bien et de moi et de mon entourage, il me faut exorciser le passé pour jouir de ma fraiche existence. Aussi, je m'empare d'une feuille et commence à gratter le papier, une plume d'oie à la main.

Bien que née à Rome, mon histoire commence en France, et plus particulièrement en Champagne. Il y a plus de vingt ans, vivait et vit encore à Varennes une noble famille, les d'Arausio. Mon père en était membre et grandit dans ces verts vallons arrosés par moultes rivières. Il portait le doux et évocateur prénom de Valentin, hérité sans doute de son appartenance ancestrale au Sud, et plus particulièrement de l'antique cité d'Arausio, aujourd'hui rebaptisée Orange. En tant que cadet, il était destiné à suivre une carrière militaire et avait montré dans sa jeunesse de réelles capacités dans l'art de l'épée. Protégé par un influent évêque, il fut recommandé à Rome qui l'intégra dans la garde personnelle du Pape. Honoré de cette promotion, il fit ses adieux à son père et à son frère, déterminé à glorifier en Italie le nom de nos ancêtres.
On raconta que Rome fut du goût de mon père et qu'il nourrit pour cette ville une sincère admiration. Il était autant ébloui par la beauté des massifs palais de marbre blanc que par celle des mystérieuses madonnes. C'est l'une d'entre elles qui triompha de son coeur. Malheureusement pour lui, elle n'était pas n'importe qui et leur idylle devait être à jamais condamnée et maudite. Maria-Vittoria de Gonzague appartenait à une des plus puissantes familles princières d'Italie et ses parents refusaient pour elle un parti aussi modeste que celui d'un d'Arausio. Et les exploits de mon père accomplis au service du Pape ne les satisfirent guère. Ils finirent par y mettre un terme en consignant Maria-Vittoria dans sa chambre. Mais pour les beaux yeux de ma mère, mon père brava tous les dangers et l'enleva de sa cage dorée. Et alors qu'ils goûtaient au subtil plaisir de l'amour clandestin, les spadassins des de Gonzague les interceptèrent, arrachèrent Maria-Vittoria des tendres étreintes de Valentin et mirent à mort ce dernier avant de précipiter sa dépouille dans le Tibre. La mort d'un des gardes d'élite du Pape demeura à jamais une énigme pour tous.
Pour la punir de ses inconséquences, ma mère fut cloîtrée avec comme seule compagnie le le chagrin et le funeste souvenir d'un amant sacrifié sur l'autel de Vénus. Peu à peu, elle se laissa dépérir jusqu'à se découvrir un nouvel embonpoint. Elle comprit alors qu'elle portait le fruit de Valentin et reprit goût à la vie pour voir dans ma naissance comme une résurrection de son amour perdu. Seulement, elle ne devait jamais connaître de paix le jour où sa famille découvrit son état. Sévèrement réprimandée, elle ne se faisait aucune illusion sur l'avenir de l'enfant que ses parents qualifiaient déjà de bâtard. Aussi, quand elle fut délivrée de son fruit, elle commit un acte inqualifiable et pourtant si humain. N'écoutant que son coeur de mère, elle n'hésita pas à m'échanger avec une autre bambine, née la veille d'une mère célibataire. Au soir, on apprit la disparition de l'enfant échangé et son corps retrouvé dans le Tibre une semaine plus tard. Sauvée par le sacrifice d'une enfant innocente, je devins la fille d'une étrangère. Quant à ma mère, elle feignit de pleurer ma pseudo-mort avant d'être retirée du couvent pour épouser le plus noble parti qui soit, le Prince Salviati.
Mon enfance fut malheureuse et celle que je prenais pour ma mère ne m'entourait que de peu d'attention et de tendresse. Et plus je grandissais, plus mes taits trahissaient ma naissance douteuse. D'ailleurs, certaines fillettes enviaient ma royale chevelure et mon port noble alors que ma mère n'avait jamais été qu'une roturière ô combien ingrate et mal élevée. Sa "grandeur" d'âme l'avait amenée à me baptiser sous le nom de "Dolorès", c'est à dire douleur, en guise de témoignage de son affection. Et l'instinct maternel conduisit cette matrone grasse et grossière à me réduire à l'état d'esclavage. Aussi, dès l'âge de 6 ans, j'étais de toutes les corvées.
Mais le destin se devait de se montrer plus clément avec moi. En effet, par un froid matin d'hiver, je me rendais comme toujours au puits dans mes haillons. Déjà la veille, j'avais le sentiment d'être suivie. Mais cette fois-ci, je n'avais plus aucun doute. Un carrosse lourd de dorures se lança à ma poursuite et la main vigoureuse d'un cocher me happa au vol sans que j'aie eu le temps de me débattre. Et ni une ni deux, je me trouvais en face d'un imposant et luxueux palais romain. Du carrosse, une belle et noble patricienne en sortit et me sourit de toutes ses dents. Bien qu'elle fût ma ravisseuse, je me sentais en confiance en sa présence et du haut de mes huits ans, je ne manquais pas d'observer la troublante ressemblante entre cette femme et moi, notamment grâce à l'éclat de son sourire. Elle m'invita à la suivre dans sa somptueuse villa et je la suivai docilement. Autour d'une collation, elle me proposa un marché. En échange de services que je lui rendrai pendant un an, elle me paierait grassement et je pourrai réintégrer mon domicile. J'acceptai promptement à sa grande satisfaction.
Durant cette année, je ne vis pas le temps s'écouler, d'autant plus que mes tâches n'avaient rien d'épuissantes et se limiter à coiffer et à habiller la Princesse Maria-Vittoria Salviati. Et quand vint l'échéance, je me surpris à pleurer tant je n'avais jamais vécu une telle complicité avec un être aussi bon et généreux que la Princesse. Et alors que je réunissai mes affaires, celle-ci me rejoignit dans ma chambre, me prit la main et me proposa un nouveau contrat: rester à demeure chez elle pour l'éternité. Je reconnais que la pensée de ma mère traversa mon esprit mais je chassai très vite cette dernière au souvenir des mauvais traitements infligés. Je devais apprendre par la suite qu'elle ne s'était jamais inquiétée de ma disparition et que la Princesse avait payé cher son silence. Si bien que j'acceptai vivement la proposition. Je vis alors la Princesse pleurer pour la première et elle me prit tendrement dans ses bras. C'est là qu'elle m'avoua être ma vraie mère et qu'elle me jugea être en âge de comprendre ces choses. Elle n'omit aucun détail sur l'histoire commune à mon père et à elle. Elle souligna mon appartenance à la famille d'Arausio et quelle vie elle avait menée après notre séparation. Mariée sans amour à Salviati, elle s'était appliquée à donner le change tout en lui refusant héritier afin de recueillir à sa mort tout son héritage qu'elle me destinerait par la suite. Après huit ans de mariage, elle fut soulagée d'un mari vieillissant et y gagna toute sa fortune. Mais son soulagement venait surtout du fait qu'elle pouvait désormais me récupérer. D'où cette mise en scène de mon enlèvement et du curieux marché pour préparer le terrain avant de me confier le secret de ma naissance. Curieusement, je ne m'en choquai point et quand bien même ma mère ait pu commettre des actes contraires à la morale, je ne pouvais le lui reprocher et l'excuser par un amour de mère. C'est ainsi que je fus reconnue fille de Valentin d'Arausio et Maria-Vittoria de Gonzague et que je fus rebaptisée avec mon assentiment "Rose~Valentine".
Mes jours au palais Salviati furent heureux et je tentai tant bien que mal de rattrapper le temps perdu avec ma mère. Elle me donna les meilleurs précepteurs et au vu de mes origines, j'appris avec une très grande facilité le Français et l'Allemand en plus de ma langue natale, l'Italien. Très ouverte et mécène, Maria-Vittoria de Gonzague fit de moi une lettrée et je goûtai à tous les arts. Mais un terrible malheur devait nous frapper.
Alors que j'approchai de mes 18 ans, ma mère voulut me désigner comme sa légatrice universelle. Les de Gonzague m'avaient toujours considérée d'un oeil mauvais mais ne se doutaient pas de ma réelle identité. Mais avec ce revirement de situation, j'y gagnai une réputation d'aventurière. Et peu de temps après les modifications apportées au testament de ma mère, cette dernière était emportée, malgré ses soins, par une fièvre mystérieuse. Mais avant de mourir, elle me confia la chevalière frappé au sceau des d'Arausio, seul souvenir laissé par son défunt amant et preuve incontestable de mon sang noble. Je ne doutai pas un instant de la responsabilité de mon oncle, le Duc de Gonzague, dans sa soudaine disparition et je tentai tant bien que mal de contenir mes larmes en face de lui. Seulement, bien que désignée comme unique héritière de la fortune des Salviati, le fourbe contesta le document et voulut s'attribuer l'héritage, me représentant comme une vulagire sangsue. Aussi, je me décidai à prouver mon droit à l'héritage en soumettant tous les documents laissés par ma mère et qui me reconnaissaient comme la fille naturelle de Maria-Vittoria de Gonzague et de Valentin d'Arausio. Je tins bon contre mon oncle et celui-ci dut se rendre à l'évidence que j'avais plus de droit que lui à prétendre aux biens de ma mère. Seulement, au vu de ma bâtardise, un évêque voulut conclure un compromis entre mon oncle et moi-même. Aussi, il proposa une union entre son fils et moi pour pacifier le clan Este. Mais je me refusai à souscrire à aussi injuste mesure et préférai rejeter toute concession.
Mais je savais ma famille capable de tout et qu'elle n'avait pas hésité à occir mes parents. Orpheline et solitaire à Rome, je craignis pour ma vie et me décidai à prendre la fuite. Grand bien m'en fit car aussitôt après ma disparition, des spadassins envahirent le palais Salviati en vue de me faire partager le même sort que celui de mon père. Pourchassée par mes assaillants, je laissai derrière moi toute mon ancienne vie italienne et espérai gagner plus de chance à l'étranger où je pourrai toujours renouer le contact avec ma famille paternelle, les d'Arausio. Arrivée en catastrophe à Marseille, en Provence, je fus accueillie à bras ouvert par les habitants. Cetexil que je m'imposai me permit par la même occasion de rechercher les d'Arausio, toujours établis à Varennes, en Champagne. Ainsi, j'envoyai une missive à mes cousin et cousine, Crx et MissLutine pour leur signifier mon existence. Aujourd'hui, mon avenir demeure toujours incertain et je prie d'un jour trouver le repos et la gloire pour que ma mère ne soit pas morte en vain. Sa revanche serait ainsi complète.
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Audranne
Famille
Audranne


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MessageSujet: Re: Les biographies   Les biographies Icon_minitimeVen 4 Mai - 11:21

Audranne Laferté D'Arausio
''Soeur'' adoptive de Crx D'Arausio


Citation :
Moi, Audranne, je naquis le 06 janvier de l’an 1429 dans le petit village de Varennes. On me dota du doux prénom de Audranne, rappellant le prénom de ma mère Aude-Aimée et celui de ma grand-mère Anne. Mes parents étaient des paysans aisés. Enfant, jusqu’à l’âge de mes 8 ans, j’appris mes prières de ma mère . Régulièrement, j’eu l’occasion d’aller à la messe, de communier et de me confesser sans que ma piété ne soit ostentatoire.

Ma mère, une femme d’une immense beauté, tel un ange tenant une fleur de lys, rendit l’âme aussitôt que je commençais à peine à connaître les rudiments de la vie. Mon père, d'origine asiatique, avait jusqu’alors servit la France à la rude école de la guerre, montrant très tôt de grandes qualités d’endurance et de sang froid, sachant aussi se faire apprécier et admirer des autres soldats et supérieurs. Mais bien vite, il sombra dans une profonde dépression voyant sa femme lui mourir entre les bras un soir de Septembre. Ainsi, tout au long de mon adolescence, je fus élevé par mon père.

Pendant un certain temps, il se sentit incapable d’éprouver des sentiments envers autrui. Prit entre son passé au côté de ma mère et son présent, étant surprotecteur, il adoptait une attitude défensive vis à vis de tous ceux s’approchant de moi.

Bien que sa réputation de séducteur fut presque aussi fameuse que son adresse au maniement de l’épée, il se refusa à reprendre femme, préférant consacrer son temps à la seule personne lui rappellant encore Aude-Aimée, c’est-à-dire moi.

Au cours de ma jeunesse, j’eu la chance d’avoir à mes côtés un ami qui sans le savoir à cette époque allait devenir la seule personne que je considérerai comme étant un membre de ma famille. En effet, l’âge de 5 ans, je rencontrais un jeune homme répondant au nom de Crxman D'Arausio. Avec lui, je nouai une amitié sincère et sans reproche. Je m’attachai à sa présence assez rapidement. Au fil des ans, je finis par percer quelques facettes mystérieuses de cet ami précieux et bien vite je ne me lassai plus de sa présence.

Mon père se rendit vite compte de l’amitié qui nous unissait et à quel point Crx était important pour moi. Lorsque j’atteignis l’âge de mes 16 ans, mon père mourut, gravement blessé au combat. Sur son lit de mort, il confia à Crx la lourde tâche de veiller sur moi. Il lui fit promettre de toujours s’occuper de moi. Dans son dernier souffle il lui dit en lui déposant au creux de la main un bracelet qu’il portait à son poignet : « Crx, prends soin de ma fille, je te la confie. Considère la comme s’il eu s’agit de ta propre sœur. »

À partir de ce moment là, la petite fille modèle que j’étais, se changea en une jeune femme plus froide et distante. L’étau se resserra et je me senti complètement démunie. La crainte, la colère, la peur et le désarroi m’envahirent. Ne sachant trop en ce temps que j’avais près de moi la clé de mon salut, je m’enfuis au cours de la nuit succédant le décès de mon père, errant dans les rues sombres. En raison de mon apparence innocente et de ma naïveté, je fus entraînée par des gens de mauvaise foi. Impliquée malgré moi, dans un vol qui devait être banal, ceci prit malheureusement une tournure tragique. L’homme qui m’avait entraîné dans ce complot, tua sans aucune pitié et avec une lâcheté atroce un marchand. À cet instant, je me rendis compte que ces fréquentations douteuses allaient à l’encontre de toutes les belles valeurs que mon père m’avait apprise. Envahi par la peur et l’insouciance, errant dans cet univers lugubre et malsain, Crx ignorait tout de mon emplacement et durant près de 5 ans je resta sans donner de nouvelles rêvant de jours meilleurs. Noyée dans le brouillard, cette dimension me livra à des secrets des plus terrifiants.

Le jour de mon 21e anniversaire, n’en pouvant plus de cette vie triste et sombre, à nouveau je m’enfui et me réfugia au fond la forêt. Ignorant l’endroit où je me trouvait, complètement perdue. Alors que je m’étais assoupie au creux d’un arbre, affamée et morte de froid, un homme passa par là. Trop faible pour me lever, il me prit dans ses bras et me porta jusqu’à sa demeure. Je ne reconnu pas sur le moment cet homme jusqu’à ce que je vois le bracelet de mon père à son poignet. Aucun doute, il s’agissait bien de Crx. Bien des années avaient passé et les amis d’enfance que nous avions été avions bien grandis. La jeune femme frivole, épanoui, douce et espiègle d’autrefois reprit goût à la vie.

Si bien que malgré moi, je tombai follement amoureuse de lui. Cet amour n’étant pas réciproque, je parvins à me faire une raison le jour où je rencontrai un Compiègnois, Ichimaru. Plus tard, à ses côtés, j’en oublia bien vite le caprice de cet amour impossible et envers Ichimaru je connu un amour si sincère que j’en vint à espérer devenir sa femme et qu’il soit le père de mes futurs enfants. Hélas cette union n’eut lieu..

Dès mon retour en Varennes suite à ma fugue, j'intégra l'armée de Champagne afin d'y retrouver fierté et défendre mon duché ainsi que mon village pour qu'enfin un jour je puisse retrouver la paix et la sérénité, rendant hommage à mon père mort au combat et honnorer ce pourquoi je suis née.

Éprouvant une forte attirance pour des contrées voisines, je trouvai à l’endroit de Compiègne un accueil des plus chaleureux. Le seul homme qui eut réellement à ce point pu faire en sorte que j'apprécie autant cet endroit et que j'en vienne à me considérer Compiégnoise de coeur, fût Messire Golitor. À jamais mon amitié lui sera vouer.


Au temps de Noël 1454. je reçu la visite en Compiègne d'un serviteur nommé Lyotha. Celui-ci me remit un pli en provenance de Crx. N'ayant trop le courage de l'ouvrir, je décida de me rendre à Conflans pour aller me rendre compte de ce pli en personne et ainsi en discuté avec le destinataire. Je profita de l'occasion pour rencontrer pour la toute première fois les deux petits trésors D'Araurio, Aniella et Diego ainsi que Shandra, la soeur de Mira. Cependant au cours de cette visite, Crx m'annonça en personne se dont retournait ce pli. Le contenu allait en changer le cours de ma vie. Crx m'informa avoir trouvé ce parchemin en Varennes lors de son dernier passage dans l'ancienne maison de ses parents. Il s'agissait d'un parchemin qui renfermait une chose que ni lui ni moi ne savions encore dans le passé.



Le testament de mon père...

Varennes, le 15 juillet 1435

Cher Adelebert D'Arausio,

Il ne me reste plus longtemps à vivre! En effet, mes diverses missions au sein de l'Armée m'ont poussé à connaitre des secrets qui dérangent certaines personnes des plus hauts lieux. Et malheureusement, je me doute qu'il me retrouveront bientôt

A toi qui a toujours été mon ami, je te demande que s'il devait arriver malheur à ma femme Aude-Aimée et moi même Xavier de la Ferté, de prendre soin de ma fille Audranne et de l'adopter sous ton nom afin que personne ne prendre connaissance de son existence. Je la sais si proche de ton fils qu'il pourront se faire passer pour frère et soeur sans aucune difficultés. Prends soin d'elle par n'importe quel moyen.

Amicalement
Ton ami, Xavier de la Ferté

26 Février 1455--------- Je déménages vers une nouveau Duché. Soif d’aventure, de liberté, d’horizon nouveau.

‘’ Que dire.. comment expliquer.. il n’y a rien à expliquer, mon comportement ne se justifie de rien. Peut-être saurez-vous un jour comprendre ma décision. Je n’ai pas menti en disant vouloir défende mon Duché mais je ne l’ai point fait non plus en respectant mes valeurs. Je crois en vous, je vous aime. Par respect, je ne réintégrerai pas le corps armé en Bourgogne. Jamais je ne vous combattrai. Je ne vous ai pas abandonné, je vous ai dans mon cœur et dans mes pensées avec force et Honneur. Je vous offre mes plus sincères salutations. Ce ne sont point les dernières, les autres seront dans mon cœur.’’

La Champagne sera toujours dans mon cœur !

Quelques semaines plus tard.. de retour en Champagne et réintégration des Loups de Champagne. Départ pour une nouvelle vie.. de nouvelle ambition et de multiples aventures..
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